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Les TECHNIQUES

Ensemble des procédés et des méthodes d'un art.

 

    A   

l' ACRYLIQUE

n.f.

L'acrylique est une technique très jeune, elle date des années cinquante (en Europe). Sa principale caractéristique est l'utilisation de l'eau dans la mise en oeuvre et dans l'entretien des pinceaux. Cet outil d'expression plastique est très utilisé de nos jours de par sa facilité d'application et son séchage rapide. Les pigments sont les mêmes que ceux utilisés pour la peinture à l'huile, mais la base est différente, elle se compose de résines polymères qui sont des liants. Le séchage peut être retardé grâce à un retardateur. Des médiums sont utilisés pour les effets de glacis de mat et de brillance. Cette peinture ne dégage pratiquement aucune odeur et les résultats obtenus rejoignent la qualité de la peinture à l'huile avec une petite réserve personnelle quant à la facilité et la qualité des glacis et des modelés. Il est possible d'utiliser l'acrylique sur de nombreux supports et imiter d'autres techniques comme l'aquarelle ou la gouache sur papier.

l' AQUARELLE

n.f.

L'aquarelle s'utilise exclusivement sur le papier. Elle comporte une très grande richesse de coloris, et se démarque des autres techniques par sa finesse et sa transparence. Cette technique demande une grande maîtrise et rapidité de mise en oeuvre.

La peinture à l'aquarelle se distingue de toutes les autres techniques picturales. Ne serait-ce que par la transparence de l'aquarelle qui laisse filtrer le blanc du papier et lui confère cette luminosité et ce brillant inégalés. Mais cette transparence impose des contraintes qu'un profane ne saurait dominer sans préparation. D'une part avec l'aquarelle on ne peut recouvrir une couleur foncée d'une couleur claire il faut donc travailler du plus clair au plus foncé. D'autre part cette contrainte suppose une démarche organisée dont la réussite ne tolère aucune retouche. En aquarelle le seul blanc dont on dispose est celui du papier, il importe donc d'en réserver les emplacements.

L'aquarelle repose sur le principe du lavis en couleur, technique qui la révèle dans sa forme la plus pure et la plus séduisante. Mais pour y parvenir il faut apprendre à maîtriser la couleur liquide sur le papier humide. On peut avec le lavis réaliser toutes sortes d'effets. Il est idéal pour couvrir un grande surface très rapidement. Une fois sec vous pourrez l'intensifier en appliquant un second lavis de même couleur ou le modifier en superposant une autre teinte. Pour construire la couleur il suffira d'ajouter davantage de pigments à l'eau.
 

l' ASCIIART

n.m.

ASCII acronyme de l'anglais : American standard code for information interchange.

 

Terme définissant une technique graphique apparu durant les années 70 avec l'avènement de l'informatique domestique. Cette technique consiste à utiliser les caractères d'écriture de la codification ASCII pour réaliser des dessins ou des animations.

Le code ASCII est un code normalisé utilisé pour l'échange  de données informatiques, qui définit les représentations d'un jeu de caractères à l'aide de combinaisons  de sept éléments binaires. Ce code offre 128 combinaisons différentes.

 

    B   

 

le BAS-RELIEF

n.m.

Sculpture adhérant à un fond, dont elle se détache avec une faible saillie. Tailler dans la pierre, le bois, etc ... avec divers outils en vue de dégager des formes, des volumes d'un effet artistique.

Le bas-relief est un type de sculpture. Sa particularité est de ne présenter qu'un faible relief ,d'etre à plat, le sujet représenté ne se détachant que faiblement du fond. Il y reste engagé à mi-corps. On trouve souvent des bas-reliefs sur les façades de monuments, représentant une scène dans une grande frise par exemple.

 

la BRODERIE

n.f.

Art d'exécuter à l'aiguille des motifs ornementaux sur une étoffe servant de support; c'est aussi le nom donné à l'ouvrage ainsi réalisé.

Le point de croix est un point de broderie formé par deux points réalisés en biais et se croisant en leur milieu.

 

    C   

 

la CALLIGRAPHIE

 n.f. (Du grecque, kallos ,beauté et graphein , écrire )

Art de former d'une façon élégante et ornée les caractères de l'écriture. Le texte , le plus souvent poétique, dont la disposition typographique représente le thème ou la figure qu'il évoque.

La calligraphie est un art qui revient, ces dernières années ont vu naître un regain d’intérêt pour la calligraphie dans tous les genres et dans toute l’Europe. On l’utilise dans le secteur professionnel graphique ou comme moyen d’expression artistique personnel. La calligraphie n’est plus une discipline archaïque mais bien au contraire une pratique tendant vers un style d’expression contemporain.
Les calligraphes d’aujourd’hui, disposent d’un héritage construit à partir de l’alphabet romain depuis plus de 2000 ans. Pour pouvoir s’évader en toute liberté par les chemins de la calligraphie, il est indispensable de maîtriser tous ces alphabets historiques qui forment les fondations de cet art. La calligraphie moderne y a toujours puisé ses racines et de multiples ressources.
 

 

la CERAMIQUE

n.f.

Art de fabriquer les poteries et autres objets en terre cuite, de faïence (céramique à pâte argileuse, tendre, poreuse, recouverte d'un enduit imperméable et opaque), de porcelaine (de fabrication très ancienne en Extrême-Orient, est faite d'un mélange de kaolin, de feldspath et de quartz. Un début de cuisson est opéré entre 800 et 1050 °C, on obtient ainsi un dégourdi; puis une couverte feldspathique est appliquée et cuite à haute température de 1250 à 1450 °C afin de lui conférer sa dureté qui la rend inrayable à l'acier.

 

 

le COLLAGE

n.m.

Procédé de composition plastique, consistant à introduire dans une oeuvre des éléments préexistants hétérogènes, créateurs de contrastes inattendus. C'est également le nom de l'oeuvre ainsi obtenue.

 

    D   

 

 

le DESSIN

n.m.

Représentation sur une surface de la forme et éventuellement des valeurs de lumières et d'ombre d'un objet, d'une figure, etc ....

. Dessin à la plume

. Dessin au fusain

. Dessin industriel

 

    E   

 

 

 

l' ENCRE de CHINE

n.f.

L'encre de chine est indispensable au dessinateur, au calligraphe et à l'airbrushing. Cette encre de dessin est de haute qualité, sa fabication basée sur le mélange d'eau de noir de fumée et de gomme laque. Son emploi donne un résultat noir profond très attrayant en raison d'une concentration élevée de colorant. Elle a également le degré le plus élevé de solidité à la lumière . l'encre de Chine peut être employée sur un large éventail de supports, du papier à dessin , carton, papier aquarelle etc... L'encre fonctionne très bien avec la plume métallique, le calame, le pinceau, le stylo de dessin (technique) de plus elle se dilue dans l'eau pour la technique du lavis. Après le séchage (prise seulement quelques minutes) elle devient imperméable à l'eau. L'encre de Chine est disponible dans des bouteilles de petits et grands gabarits. Certaine encres chinoises sont disponibles en bâtonnets solides que l'on dilue dans l'eau en les frottant sur une pierre abrasive. Ces encres sont disponibles dans une large gamme de couleurs.

 

 

    F   

 

 

le FUSAIN

n.m. du latin fusus, fuseau

Bâton de charbon de bois de fusain, servant à dessiner. C'est aussi le nom donné au dessin exécuté avec un fusain. Le fusain est un arbrisseau de l'hémisphère nord tempéré, qui fournit un bois dense qui est très utilisé en marqueterie et en tournerie. Je l'utilise surtout sur du papier légèrement structuré et pour esquisser sur toile mes futures peintures à l'huile ou acrylique. Pour l'effacer ou retrouver les blancs du papier, j' emploie une gomme à fusain constituée de mie de pain ou de pâte à modeler. Le fusain se suffit à lui-même ou il peut se combiner à d'autres techniques (craie blanche, pierre noire, sanguine, pastel,etc...). Personnellement j'ai expérimenté la technique qui consiste à revenir dans le dessin à l'aide d'un pinceau trempé dans la thérébentine on obtient un effet de lavis à l'encre de chine très intéressant. Afin d' obtenir de grandes surfaces grisées j'étale le fusain à l'aide d'une aile de pigeon (qui sert aussi d'estompe), au doigt ou au chiffon. Pour fixer le fusain définitivement rien de tel que la recette de la gomme laque diluée dans de l'alcool à brûler que je pulvérise à l'aide d'un pulvérisateur à bouche.

 

 

    G   

 

 

La GOUACHE

n.f.

La gouache est une peinture à l'eau opaque. En considérant que les peintures pour aquarelle transparentes vous permettent de voir le "blanc" du papier, au-dessous de la peinture, le gouache peut être appliquée dans des couleurs pleines et couvrantes. Ceci permet à un artiste de peindre sur les couleurs sombres avec des teintes plus claires. Quand la gouache sèche, elle a une finition mate, c'est une technique intéressante dans la reproduction car elle est facile à scanner ou à reproduire digitalement, elle absorbe bien les éclats lumineux.

La gouache existe dans beaucoup de qualités, la qualité qui intéresse les artistes est la qualité extra-fine personnellement j'utilise la marque Talens et Schmincke, Talens pour sa qualité de couverture dans les travaux graphiques demandant une finition soignée et Schminck pour sa qualité de pureté des couleurs et des pigments.

La gouache est très soluble dans l'eau et son séchage est très rapide, sa finition est d'un beau velouté. Il est important de choisir des gouaches extra-fines pour la qualité de broyage des pigments et un bon dosage des liants. Ceci permet une bonne longévité du travail. La gouache est en usage depuis l'antiquité. Elle sert aussi dans l'enluminure des manuscrits au 14e siècle, James turner l'a utilisée à l'envi dans ses oeuvres colorées.

Utilisations pour Gouache

La gouache est un outil indispensable aux artistes designers : diluée avec de l'eau on peut obtenir des effets d'aquarelle, on peut aussi l'utiliser pour des travaux techniques de précision comme pour des travaux plus spontanés et libres à la brosse. . Ajoutez juste assez d'eau pour qu'une goutte de gouache tombe d'un pinceau martre avec souplesse. Une fois sèche sur la palette, la gouache peut-être rediluée.

Vous pouvez aussi l'utiliser en combinaison avec d'autres techniques : l'aquarelle, le pastel tendre, les encres de couleur, le fusain, le crayon, l'acrylique et bien d'autres encore... Aucune expérimentation n'est à rejeter. La gouache est très économique d'emploi ce qui la rend idéale pour les travaux d'élèves dans l'enseignement.

Les pinceaux

 Toutes les brosses pour la peinture à l'eau conviennent. Beaucoup de formes et de modèles sont disponibles sur le marché choisissez-les à votre convenance. Le fiel de boeuf donnera un meilleur pouvoir couvrant à votre gouache sur des papiers ou des support plus lisses.
 

Le support

Tous les papiers d'aquarelle à structure épaisse ou fine (papier chiffon et sans acide), les papiers de dessin traditionnels épais, les toiles et panneaux préparés au gesso pour éviter une trop forte absorption de la gouache, les papiers pour pastel ou pour aérographe (la gouache se prête bien à cette technique), tous les papiers préparés et colorés.

 

la GRAVURE

n.f.

Manière, art ou action de graver; tracer en creux une figure, des caractères sur une surface dure (bois, métal, pierre, etc.) avec un instrument pointu ou par un procédé chimique (eau-forte). Image, estampe obtenue à l'aide d'une planche gravée, suivi d'un encrage et d'une impression.

 

L'eau forte est une gravure en creux indirecte : la matrice est creusée chimiquement. Le graveur dessine sur une plaque vernie à l'aide d'une pointe métallique qui met le métal à nu mais ne l'atteint pas. La plaque est p^longée dans l'acide (d'où le nom eau-forte) le métal non protégé est mordu. L'artiste enlève le vernis, puis il encre sa plaque comme pour la gravure directe.
L'aquafortiste trace avec aisance et souplesse dans le vernis, à la manière d'un dessinateur, son trait est spontané. C'est " la gravure des peintres ", elle ne nécessite pas de grandes connaissances techniques.
La taille se caractérise par des bords légèrement irréguliers, dus à l'effervescence de l'acide. L'épaisseur du trait est modulée en fonction du calibre des pointes et du temps de morsure. L'eau-forte permet des effets très nuancés. Elle est souvent associée à l'aquatinte, à la pointe sèche, au burin…

Le burin est le nom de la technique et de l'outil employé par le graveur : lame d'acier de section carrée, coupée en biseau. Le buriniste pousse la lame dans le métal, dégageant des copeaux, il creuse des tailles nettes, sans rebord, d'une finesse et d'une profondeur variables. Le travail au burin est long et minutieux, il demande une certaine technicité, l'artiste doit mesurer son geste : la pression exercée sur l'outil, son inclinaison, une erreur est difficilement réparable.

Les nuances de valeur sont obtenues par la modulation de l'épaisseur du trait et la densité des trames (traits, croisés, parallèles, ...). Le resserrement des traits donne l'impression de volume et la variété du graphisme (pointillés, tailles croisées, parallèles) crée les effets de matière.

 

les GOMMETTES

n.f.

Petits morceaux de papier gommé ( recouvert  d'une couche de gomme adhésive sèche qui se dilue au contact d'un liquide tel que la salive) de couleurs et de formes variées.

Désormais ces petits morceaux de papier sont autocollant .

 

    H   

 

 

l' HUILE

n.f.

Les peintres ont toujours utilisé, pour fixer les couleurs, des matières agglutinantes, comme les gommes, la colle de peau, l'ouf, la cire, la chaux,
etc., vers la fin du moyen âge, on trouva le procédé de l'huile siccative, et les frères Van Eyck furent les premiers à appliquer avec maîtrise la nouvelle technique. Jusqu'au siècle dernier, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les couleurs, pigments en poudre, avec l'huile de lin ou l'huile d'oeillette, qui sont siccatives et restent transparentes en séchant, ils les employaient aussitôt et n'avaient pas, comme aujourd'hui, la facilité d'acheter des tubes de couleur toute préparée, broyée mécaniquement le plus souvent.



La technique est restée longtemps immuable : le peintre dessinait sur la toile ou sur le panneau de cuivre ou de bois préparé, peignait en grisaille, en couche mince, sur ce dessin, en donnant l'effet de lumière par le jeu des ombres et des reflets, puis, une fois cette première couche bien sèche, la recouvrait de glacis teintés, transparentes, donnant la coloration. Le tout formait une surface bien unie, comme une toile cirée. Puis les audacieux osèrent accentuer les lumières en leur donnant une épaisseur, ce procédé devint général, et de nouvelles techniques sont nées, peinture en pleine pâte, par touches séparées, avec ou sans ébauche préparatoire, les théories de Chevreuil, les découvertes des physiciens créèrent un mouvement d'où est sorti le pointillisme, avec la décomposition de chaque ton en tons primaires, comme celle de la lumière solaire par le prisme en spectre coloré. Des techniques nombreuses, des théories, des écoles ont vu le jour et il en naît constamment de nouvelles.

Pour le débutant qui ne sait rien, il vaut mieux apprendre une technique assez simple, qui permet de peindre ce qu'on voit, comme on le voit, et qui pourra, par la suite, être abandonnée et remplacée par une autre plus conforme au goût, au tempérament et à la créativité de l'artiste.

 

    L   

 

 

Le LAND ART

n. m.

Mouvement artistique dont les protagonistes interviennent directement sur le paysage comme matière première en y imprimant des marques souvent éphémères. L'œuvre se développe par étapes projet, préparations, action, traces de l'action (Christo, Long, Dennis Oppenheim, Smithson...).

Le LAVIS

n.m.

L'encre de noix de galle étendue d'eau, le bistre (suie de cheminée broyée avec de l'eau gommée), la sépia (matière extraite de la vessie sèche) et, enfin, l'encre de Chine servirent autrefois aux artistes, soit pour rechausser sobrement leurs dessins à la plume, soit, avec les Vénitiens et les Flamands, pour exprimer de puissants effets d'éclairage. Plus près de nous, en France même, Le Lorrain, Fragonard et Daumier pratiquèrent cette technique avec virtuosité doublée, chez les premiers, d'un charme inégalable. En cette matière, le pinceau et l'encre de Chine jouent un rôle essentiel. Achetez quelques feuilles de papier canson assez fort pour ne pas gondoler sous l'effet des coups de pinceau humide. Fixez votre feuille sur une planche à dessin inclinée ou tenez votre carnet de croquis suivant une certaine pente.

 

Dans un godet contenant un peu d'eau, délayez quelques gouttes d'encre de Chine. Ce mélange constituera la teintures la plus claire du lavis. Votre dessin tracé au crayon, passez cette teinte en à-plat régulier, avec votre pinceau, en commençant par le haut de la feuille et en ayant soin de réserver les parties blanches constituées par le papier. Laissez sécher et repassez une deuxième teinte un peu plus foncée en réservant toujours les blancs ainsi que les surfaces claires exprimées par le passage de la première teinte. Répétez cette opération, toujours par teinte plates, jusqu'aux noirs les plus soutenus. L'encre de Chine étant indélébile, les teintes superposées ne se délayent pas. Telle est la théorie classique du lavis.

 

 

    M   

 

 

le MAIL ART

n.m.

L'art postal est une forme d'art graphique (parfois littéraire) utilisant les éléments de la correspondance postale pour s'exprimer : création de timbres fictifs, décoration d'enveloppes et de cartes postales à l'aide de dessins ou de collages.
Désigne une pratique née dans les années 1960 dont l'origine remonte aux productions de certaines avant-garde des années ou du. Elle consiste à adresser par la des lettres, télégrammes, collage sur cartes-postales, objets enfin de détourner les circuits traditionnels des musées, galeries ou l'institutions divers, ou à subvenir au fonctionnement du marché.
Cette activité a concerné des artistes et écrivains célèbres : Stéphane Mallarmé, par exemple, écrivait les adresses sous forme de quatrain.

 

 

la MARQUETERIE

n.f.

Assemblage décoratif de lamelles de bois d'essences et de couleurs variées ou de feuilles de métaux, de nacre, d'écaille, etc ... Employé en revêtement, notamment sur un ouvrage d'ébénisterie.

la MOSAÏQUE

n.f. (De l'italien, mosaico )

Assemblage de pièces multicolores de matériaux durs, dites tesselles, juxtaposées pour former un dessin et liées par un ciment.

La mosaïque est un art décoratif où l'on utilise des fragments de pierre, d'émail, de verre ou encore de céramique, assemblés à l'aide de mastic ou d'enduit, pour former des motifs ou des figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces fragments sont appelés des tesselles.
La mosaïque était beaucoup utilisée pendant l'Antiquité pour la décoration intérieure des maisons et des temples. Elle est associée en particulier à Pompéi ou à Herculanum. Cependant, la mosaïque a continué à être utilisée tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins (basilique San Vitale de Ravenne), et de la Renaissance. Ainsi, nombre de représentations picturales ornant les murs de la basilique Saint-Pierre sont réalisées selon cette technique.
Plusieurs procédés coexistent. Le plus connu, l’opus tessellatum, emploie comme tesselles des abacules, c'est-à-dire des petits cubes de pierre, collés soit directement sur la surface à paver, soit sur un enduit intermédiaire. Il existe aussi l’opus sectile, qui utilise des fragments de tailles inégales de pierre, de marbre ou même de verre coloré.

Le MODELAGE

n.m.

C'est former un matériaux malléable, comme de l'argile, de la pâte à papier, de la pâte plastique dans le but de lui donner la forme voulue.

 

    N   

 

 

    O   

 

 

 

    P   

 

 

le PASTEL

n.m.

Les pastels sont des craies de pigments en poudre agglomérés à l'aide de gomme laque, ils sont d'une très large gamme de tons, ils permettent une technique de dessin très souple souvent considérée comme une sorte de peinture à sec (en ce qui concerne le pastel sec).
Le pastel permet en effet davantage à user d'effets de fondus de couleurs que de se cantonner dans le stricte usage de la ligne. Il est utilisé dès le XVe siècle, mais ne se fait connaître qu'au XVIIIe siècle: les pastels les plus fins et les plus connus sont ceux de Quentin de La Tour et Chardin .
Au XIXe siècle, des artistes comme Toulouse-Lautrec et Degas créeront une œuvre au pastel tout à fait à part de leur œuvre picturale. Perronneau, Liotard, Carriera, Boudin, Manet, Redon sont aussi des artistes qui firent large usage de cette technique.

LA FABRICATION DES PASTELS
Les pastels ont des pigments purs broyés par des fraiseuses en une poudre très fine. Les colorants sont alors mélangés à un liant, habituellement gomme adragante, gomme arabique, gomme laque ou une résine semblable, pour les lier ensemble. Les pastels plus durs ont plus de liant ou une adjonction de craie, mais avec plus de pâte le pastel contient moins de colorant. Les pastels doux sont utilisés pour leurs tonalités fortes et les pastels durs pour le dessin et le détail. Les pastels mous s'émiettent facilement, tandis que les durs ont une plus grande longévité.

Les pastels sont désignés fréquemment sous le nom de craie parce qu'un adjuvant, habituellement de l’argile ou de la craie blanche, est ajouté au mélange de liant et de colorant. Ceci crée une pâte, dont le mot pastel a obtenu son nom. La craie ou l’argile sont utilisés en plus grande quantité dans les tons pastels et donne aux pastels plus d'opacité. Après que les différents ingrédients pour soient combinés, le produit est humidifié et forcé sous pression par les machines qui créent des formes cylindrique. Les pastels sont coupés, formés et puis séchés sur des plateaux.
La quantité de craie supplémentaire détermine la légèreté de l'ombre, ils ont un coût de production moindre. Dans certaines couleurs ont ajoute des pigments noirs de sorte qu'une gamme complète des nuances puisse être créée, des couleurs les plus pâles aux plus foncées en passant par les couleurs les plus vives. Les colorants utilisés pour la fabrication des pastels sont les mêmes que ceux qui sont préparés pour la fabrication des peintures à l’huile et à l’eau. Ce sont les liants utilisés dans le processus de fabrication qui font la différence
 

 

le PATCHWORK

n.m. ( mot anglais)

Ouvrage fait de morceaux de tissu ou de tricot de couleurs différentes, souvent vives, cousus les uns aux autres.

 

la PEINTURE

n.f.

Action de recouvrir une surface, un support avec une matière colorante liquide propre à recouvrir une surface, constituée de pigments de couleurs dispersés dans un liant fluide ou pâteux destiné à sécher.

la PHOTOGRAPHIE

n.f. ( du grecque phôs, phôtos, lumière, et graphein, tracer )

Technique permettant de fixer l'image des objets sur une surface rendue sensible à la lumière par des procédés chimiques.

le POCHOIR

Plaque de carton, de métal, de plastique découpée, permettant de peindre facilement la forme évidée sur un support quelconque.

une des technique les plus ancienne, art pariétal ou rupestre pendant la préhistoire; utilisant la paroi des grottes comme support et leur main comme motif.

Le pochoir est une technique de découpage et de coloriage manuel permettant l'impression d'une même forme ou d'une même couleur à de multiples exemplaires ou de plusieurs couleurs ou de formes en juxtaposition. Unr feuille de zinc ou d'aluminium sur laquelle un dessin a té reporté, est découpée au stylet ou à la machine.
Le coloriste décompose les différentes couleurs et restitue les tons exacts du modèle. Les vides sont remplis de gouache ou d'aquarelle appliquées à la brosse tenue verticalement. Il faut un pompon (brosse) par couleur. Certains ateliers possèdent six cents pompons pour traduire toutes les nuances.

la PYROGRAVURE

n.f.

Procédé de décoration du bois, du cuir, etc., au moyen d'une pointe métallique portée au rouge vif. L'appareil électrique utilisé se nomme un pyrographe.

 

    Q   

 

 

    R   

 

 

    S   

 

 

 

 

la SANGUINE

n.f.

Variété terreuse d'hématite (oxyde ferrique) rouge dont on fait des crayons. Nom également donné au dessins réalisés avec ces crayons.

La craie rouge naturelle, appelée aussi sanguine française est constituée de hématite, ou d'argile naturelle et oxyde de fer. Comme la craie noire elle a acquis sa popularité dans l'art du dessin vers la fin du quinzième siècle et cette notoriété s'est affaiblie vers la fin de la dix-huitième. Léonard de Vinci a été considéré son premier grand maître. Sa couleur riche en ocre rouge lui a conféré un rôle essentiel dans des esquisses préparatoires de cette époque, elle a été beaucoup utilisée dans les études de nus des académies florentines et bolognaise.


Les combinaisons de pierre noire et sanguine rouge commencent à apparaître en Italie très tôt au seizième siècle. D'abord les artistes semblent avoir eu des raisons purement techniques pour adopter l'usage de cette combinaison. La pierre noire était un outil commode pour un traçage de base, ensuite l'artiste développait un schéma plus élaboré à l'aide de la sanguine au-dessus du tracé à la pierre noire.
Cette technique appelée "technique des deux crayons" est appliquée sur des papiers teintés en gris, bleu, bistre etc. Ces papier sont granuleux, car la craie et la sanguine ont besoin de ces types de support pour bien accrocher à leurs surfaces. La pierre noire est utilisée pour les traits, les tons froids et les ombres, la sanguine pour la coloration, la craie blanche a été ajoutée pour les lumières, permettant d’apporter des touches d’éclairage ("technique des trois crayons"). Les portraitistes eurent abondamment recours à cette technique très en vogue à la Renaissance.
Les maîtres florentins ATF Bartolommeo, Andrea del Sarto, Rosso Fiorentino, et Francesco Salviati l'ont abondamment utilisée, plus tard c'est devenu une technique majeure dans les écoles françaises jusqu'à la fin du dix-huitième siècle

 

 

    T   

 

 

Le TEMPERA

Cette technique fondamentale est caractéristique dans la peinture rupestre médiévale et antique elle fut utilisée dans de nombreuses églises, chapelles etc... Cette technique fut d'usage courant jusqu'à la fin du XVème siècle, date à laquelle, elle fut remplacée par la peinture à l'huile. Aujourd'hui cette technique ancestrale est réutilisée par de nombreux artistes, qui veulent atteindre la perfection dans la transparence et la profondeur de leurs teintes.
Les pigments sont liés à l'aide d'un médium à l'oeuf rien que le blanc, ou le blanc et le jaune, et parfois, à l'aide d'un médium composé de jaune d'oeuf, de blanc d'oeuf, et d'huile de lin.
 

 

    U   

 

 

    V   

 

 

 

la VIDEO

n.f. , du latin vidéo, qui signifie : je vois

Se dit de l'ensemble des techniques concernant la formation, l'enregistrement, le traitement ou la transmission d'images ou de signaux de type télévision. L'art vidéo est une forme d'art fondée sur l'enregistrement et la fabrication d'images électroniques restituables en direct ou en différé.

le VITRAIL

n.m.

Composition  décorative translucide, formée de pièces de verre colorées maintenues par un réseau de plomb ( lui-même soutenu par des tiges métalliques liées au remplage ou au châssis de la fenêtre) ou par un ciment. Connu dans l'Antiquité méditerranéenne et à Byzance, le vitrail a été magnifié par l'art religieux de l'Occident médiéval. Il est devenu un resplendissant "mur de lumière" grâce à la place que lui a réservé l'architecture gothique.

 

    W   

 

 

    X   

 

 

 

La XYLOGRAPHIE

n.f.

Technique de gravure sur du bois de fil ou de bout. Le bois gravé sert de matrice pour l'impression sur le papier (l'impression se fait à l'aide d'une presse à gravure, le principe est identique à celui de la linogravure).

 

    Y   

 

 

    Z   

 

 

 

 

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Définitions provenant en grande partie du petit larousse.